Déclaration de lAssemblée spirituelle nationale des Baháís de France, élue pour lannée 117 de lère Baháíe (21 avril - 2 mai 1960 au 21 avril - 2 mai 1961) faite pour le Ridván 118 (du 21 avril au 2 mai 1961).
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LAssemblée spirituelle nationale des Baháís de France pour lannée 117 de lère Baháíe (du 23 avril 1960 au 2 mai 1961), légale et obéissante au second Gardien Mason Remey (Gardien désigné par son prédécesseur Shoghi Effendi, conformément au Testament du Maître `Abdul-Bahá), déclare et certifie ce qui suit:
LAssemblée spirituelle nationale des Baháís de France a été élue légalement le 23 avril 1960 durant le Ridván de lannée 117, seule période pendant laquelle peuvent être élues les Assemblées spirituelles nationales, conformément aux instructions du premier Gardien Shoghi Effendi et conformément aux décisions et préparations de lAssemblée spirituelle nationale des Baháís de France de lannée Baháíe 116 (du 25 avril 1959 au 22 avril 1960) et en accord avec ses statuts.
Ses membres et officiers élus furent les suivants:
Monsieur Joel B. Marangella, président;
Monsieur Bernard Fillon, secrétaire;
Monsieur Donald Harvey; trésorier;
Monsieur Alain Tamenne, vice-président;
Madame Henriette Samimy, secrétaire-rapporteur;
Madame Sara Kenny, membre;
Monsieur M. Barafroukhteh, membre;
Monsieur Monir Derakhchan, membre;
Monsieur Jacques Soghomonian, membre,
LAssemblée spirituelle nationale des Baháís de France na jamais cessé dexister entre le Ridván 117 et le Ridván 118. (La période du Ridván sétend, selon le calendrier Baháí, du 21 avril au 2 mai).
Personne, ni groupe de personnes, ni institutions quelconques, sauf le Gardien ou la future Maison universelle de justice inséparable du Gardien vivant (Maison universelle de justice dont la date détablissement na pas encore été fixée ni par le premier Gardien Shoghi Effendi, ni par son successeur, le second Gardien Mason Remey) nont le droit, ni le pouvoir, ni la possibilité de dissoudre une assemblée spirituelle nationale quelle quelle soit ou quoi quelle fasse.
LAssemblée spirituelle nationale des Baháís de France sest mise en statu quo de par sa propre volonté entre le 7 mai 1960 et le 14 août 1960. À cette dernière date, elle reprit ses activités normales, avec lapprobation de Mason Remey.
LAssemblée spirituelle nationale des Baháís de France, lorsquelle reprit ses activités le 14 août 1960, ne convoqua pour cette réunion que les cinq membres fidèles au Gardien vivant: Messieurs Monir Derakhchan, Bernard Fillon (secrétaire), Donald Harvey (trésorier), Joel B. Marangella (président) et Jacques Soghomonian. En effet, les quatre autres membres: Messieurs Alain Tamenne (vice-président), A. M Barafroukhteh, et Mesdames Henriette Samimy (secrétaire rapporteur) et Sara Kenny, qui se révoltèrent et désobéirent, sétaient deux-mêmes auto-expulsés, par leur répudiation du Gardien vivant, en tant que membres de cette Assemblée spirituelle nationale des Baháís de France, ainsi réunie le 14 août 1960, légalisa ce fait en approuvant ces expulsions de son sein (expulsions en tant que membre de lAssemblée spirituelle nationale des Baháís de France seulement). Cette légalisation était naturellement évident et obligée, conformément à larticle 9 des Statuts de lAssemblée spirituelle nationale des Baháís de France.
Au commencement de cette réunion, le 14 août 1960, quoique non en possession des démissions de ses cinq membres majoritaires, lAssemblée spirituelle nationale des Baháís de France considéra ces dernières de manière à rompre son statu quo. Pour ce faire, elle refusa ces cinq démissions sous forme de motion acceptée à lunanimité. De plus, elle fit les changements suivants concernant ses officiers:
Vice-président: Monsieur Jacques Soghomonian;
Secrétaire rapporteur: Monsieur Donald Harvey.
LAssemblée spirituelle nationale des Baháís de France est la seule propriétaire de son Haziratul-Quds ou siège social, 11, rue de la Pompe, Paris 16è, ainsi que de tout ce quil contient, matériel, documents, bibliothèque, et autres, et est la seule à détenir lautorité pour recevoir et disposer de fonds en son nom, que ces fonds soient en liquide, ou en banque.
LAssemblée spirituelle nationale des Baháís de France ne reconnaît en aucune façon toute organisation, même affublée de son propre nom, qui prétend ou qui prétendrait se substituer à elle. Ceci comprend entre autre cette organisation qui sest appropriée en juin 1960 le nom de lAssemblée spirituelle nationale des Baháís de France ainsi que ses biens, droits et prérogatives et qui siégea par élections illégales dont les membres sont les suivants (liste publiée par la publication de cette organisation qui saffubla du titre de la propre publication de lAssemblée spirituelle nationale des Baháís de France, Juin 1960, No. 1): Monsieur Alain Tamenne, Mademoiselle Lucienne Migette, Monsieur A. M. Barafroukhteh, Monsieur François Petit, Madame Sara Kenny, Monsieur Yadullah Yazdanian, Madame Henriette Samimy, Monsieur Lucien McComb, Monsieur A. E. Naimi, ainsi que les organisations illégales qui se nomment "Assemblées spirituelle locales" de Paris, Orléans, Châteauroux, Lyon, Marseille, Nice et Montpellier, qui sétant auto-expulsées de la communauté Baháíe de France par leur répudiation du Gardien vivant, nen continuèrent pas moins à garder et usurper cette dénomination dassemblée spirituelle locale Baháíe.
LAssemblée spirituelle nationale des Baháís de France ayant trouvé, peu de temps après le 8 mai 1960, la porte dentrée de son siège social (Hasiratul-Quds), 11, rue de la Pompe, Paris 16è, fermée par une nouvelle serrure mise sans doute en place par cette organisation qui sappropria son nom et ses biens, et dont par conséquent elle ne possédait pas la clé, décida alors conformément à ses statuts de transférer temporairement le lieu de son siège social. Elle choisit pour ce faire la demeure du secrétaire, Monsieur Bernard Fillon, au 135 de lAvenue de Versailles, à Paris, 16è arrondissement.
LAssemblée spirituelle nationale des Baháís de France ne possédant plus au Ridván 118 suffisamment dassemblées spirituelle locales pour que leurs délégués (dix-neuf délégués, nombre fixé par le premier Gardien Shoghi Effendi) puissent élire les membres de lAssemblée spirituelle nationale des Baháís de France pour lannée Baháíe 118 (au plus tard du 2 mai 1961 jusquau plus tard le 2 mai 1962) cesse naturellement dexister le 2 mai 1961.
Seul le second Gardien Mason Remey ou son ou ses successeurs légaux désignés par lui ou par eux conformément au Testament du Maître `Abdul-Bahá, Centre du Covenant de Baháulláh, pourra désigner la personne ou le groupe de personnes qui sera ou seront chargés de préparer lélection de la future Assemblée spirituelle nationale des Baháís de France successeur de la présente et seule cette nouvelle Assemblée spirituelle nationale des Baháís de France résultant de ces élections pourra prendre possession de ce document et des biens de la présente Assemblée spirituelle nationale des Baháís de France pour sen servir comme bon lui semblera.
LAssemblée spirituelle nationale des Baháís de France a enfermé dans la nuit du 7 mai 1960 ses documents légaux les plus importants, dont son registre de modifications (estampillé par la Préfecture de Police de Paris) ainsi que son Fond liquide et son carnet de chèques, dans son coffre-fort (dans le secrétariat de son siège social, 11, rue de la Pompe, Paris 16è) et en changea la combinaison. Les deux clés de ce coffre (deux seuls exemplaires de clés existants) accompagnés des clés de la porte dentrée que possédaient le secrétaire et le trésorier furent mises en lieu sûr par le trésorier, Monsieur Donald Harvey, qui seul sait où elles se trouvent. Seuls le trésorier et le secrétaire, Monsieur Bernard Fillon, connaissent la combinaison du coffre-fort. (Plusieurs membres de lAssemblée spirituelle nationale des Baháís de France et de lAssemblée spirituelle locale de Paris, en plus du trésorier et du secrétaire de lAssemblée spirituelle nationale des Baháís de France, possédaient aussi des clés de la porte dentrée du siège social de la dite Assemblée spirituelle nationale des Baháís de France. Les locaux du siège social étaient prêtés en permanence à lAssemblée locale spirituelle des Baháís de Paris pour ses propres activités).
Si ce coffre est ouvert avant que ne se présente pour le faire lAssemblée spirituelle nationale des Baháís de France, successeur lé