Au monde Bahá’í

Ceci est la deuxième d’une série de lettres

encycliques du Gardien de la Foi Bahá’íe

envoyée de Washington DC, États-Unis d’Amérique

 

Amis Bahá’ís bien-aimés.

Après avoir reçu et lu ma proclamation au monde Bahá’í, — proclamation annonçant ma nomination au gardiennat de la Foi, nomination effectuée par le premier Gardien bien-aimé de son vivant, — le monde Bahá’í, presque entier, semble montrer qu’il soutient la violation des Mains de la Foi et répudie, avec elles, l’acte le plus important du Gardien, bien-aimé, acte par lequel il accomplit ce qui avait été commandé et écrit dans le Testament du Maître béni, `Abdu’l-Bahá, à savoir: de son vivant, en tant que premier Gardien de la Foi, il devait désigner son successeur, le deuxième Gardien. Ce qui lui avait été prescrit dans le Testament de `Abdu’l-Bahá, il l’a accompli, en me désignant, moi, Mason Remey, en tant que son successeur, au commandement de la Foi Bahá’íe.

Bien que ma nomination fut voilée à l’époque où il prit la première disposition, en me nommant président du Conseil international Bahá’í, — (ce fut voilé, mais devint clair, lorsque toutes ses déclarations furent prises ensemble avec les instructions contenues dans le Testament du Maître `Abdu’l-Bahá) — par la suite le bien-aimé Gardien expliqua, en détail, la désignation qu’il fit de moi-même, en tant que son successeur. Cela est clair, concis et ne doit aucunement être méconnu.

La parole de Shoghi Effendi me désigna d’abord comme président du Conseil international Bahá’í, disant que c’était son premier pas vers l’établissement de la Maison universelle de justice. Son explication fut la suivante: ce Conseil international Bahá’í, sous ma présidence, était la Maison universelle de justice embryonnaire, qui se développera en la Maison universelle de justice définitive. Par conséquent, lorsque cette Maison de justice embryonnaire deviendra la Maison de justice intégralement développée, moi, Mason Remey, me trouverai être le président de la Maison universelle de justice, en plein fonctionnement, du monde Bahá’í.

Comme il est expliqué dans le Testament de `Abdu’l-Bahá, le Gardien de la Foi doit être le président de la Maison universelle de justice; par conséquent, celui qui est le président de la Maison universelle de justice ne peut être nul autre que le Gardien de la Foi Bahá’íe.

Ceci est donc une déclaration claire et compréhensible de ma nomination au gardiennat de la Foi par le bien-aimé Gardien Shoghi Effendi; car du fait que le président de la Maison universelle de justice doit être le Gardien de la Foi, ce même président de cette même Maison universelle de justice, vivant et embryonnaire, ne peut être un autre que le Gardien de la Foi Bahá’íe.

Ainsi, Shoghi Effendi a bien indiqué au monde Bahá’í que, moi, Mason Remey, serait son successeur au gardiennat de la Foi.

Lorsque les Mains, en Terre sainte, se présentent, comme elles le font maintenant, pour me condamner de dire aux Bahá’ís que je suis leur Gardien, en réalité elle condamnent le Gardien bien-aimé, Shoghi Effendi lui-même. Ce fut lui-même qui prononça ceci: « président de la Maison universelle de justice embryonnaire qui se développera en la Maison universelle de justice… » Cette Maison universelle de justice, embryonnaire qui, en réalité, étant actuellement la Maison universelle de justice qui ne peut exister qu’avec le gardien de la Foi siégeant à la présidence, qui n’est aucune autre personne que moi, Mason Remey, Gardien de la Foi Bahá’íe, ainsi désigné à cette position suprême de la Cause, par le premier Gardien durant sa vie, pour en assumer les fonctions, en tant que deuxième Gardien, au moment du trépas de Shoghi Effendi. Tout cela, en parfait accord avec le Testament du Maître béni `Abdu’l-Bahá.

Quel mode de désignation du deuxième Gardien pouvait être plus clair et plus compréhensible que celui-ci?

Par conséquent, lorsque les Mains me condamnent de faire connaître cette nomination au monde Bahá’í, et m’accusent de travailler à usurper le gardiennat de la Foi, en réalité, elles condamnent cette nomination que le bien-aimé Gardien Shoghi Effendi avait effectué, car ce fut lui qui m’a ainsi nommé pour que je devienne son successeur. Ce fut entièrement accompli par lui et je n’ai jamais fait aucune revendication pour moi-même, car selon le Testament de `Abdu’l-Bahá, ce n’était pas le rôle que je devais jouer, en tant que deuxième Gardien. Les Gardiens ne se désignent pas eux-mêmes, mais ils sont désignés; chacun l’est par son prédécesseur. Ainsi, Shoghi Effendi m’a désigné de son vivant, comme étant le deuxième Gardien devant lui succéder. Ma proclamation ne fut que l’annonce à tous les Bahá’ís, de ce que Shoghi Effendi avait effectué, lorsqu’il me désigna pour être son successeur, ce que je suis depuis sa mort, en Angleterre, en novembre 1957.

Maintenant, pourquoi Shoghi Effendi m’a-t-il désigné au gardiennat de cette façon particulière? Je ne le sais pas. De même, il n’est, ni admis, ni permis à aucun Bahá’í d’enquêter sur ce sujet ou d’essayer de le comprendre, parce qu’aucun croyant n’a le droit de poser une question sur ce qui fut fait par le Gardien bien-aimé de la Foi.

Par conséquent, le fait d’être questionné par les Mains et condamné par elles pour avoir annoncé mon gardiennat au monde Bahá’í, ce fait même, venant d’elles, est une violation de ce que le bien-aimé Gardien avait effectué. Ceci montre et démontre clairement à tous les Bahá’ís du monde, leur propre violation, en tant que Mains de la Foi, puisqu’elles condamnent l’acte du bien-aimé Gardien et cherchent à détruire ce qu’il a accompli.

Cette question de violation, traitée si complètement dans les enseignements du Maître `Abdu’l-Bahá et mise à exécution pour la protection de la Foi par le premier Gardien, n’est généralement pas comprise, en ces jours, du plus grand nombre des croyants. S’il en était autrement, ceux-ci ne se laisseraient pas conduire comme ils le font, par les Mains violatrices qui, de même que tous les violateurs dans l’histoire de la Cause, s’efforcent de détruire la Foi. Si elles sont capable d’anéantir le gardiennat, comme elles sont sur le point de le faire; si elles y réussissent et si le gardiennat s’éteint, en fait, la Foi Bahá’íe disparaîtra, car, sans le gardiennat, c’est à dire sans le cœur et l’âme de la Foi, celle-ci doit mourir.

Mais nous, croyants de la Foi Bahá’íe, avons toute l’assurance qu’en ce grand jour de Dieu, son Royaume triomphera en ce monde. Ce Royaume est venu pour dominer le monde et toutes ses activités, même celles des violateurs. Je vous assure donc, qu’en dernier ressort, rien ne prévaudra contre la Foi et, en tant que Gardien, ma promesse est infaillible.

Vous pouvez, avec une entière certitude, autant pour chacun d’entre vous que collectivement, pour la Cause, être assurés de la victoire totale de la Foi Bahá’íe sur tous les obstacles, même sur cette violation qui parait être de toutes les Mains, – sauf de moi-même – contre le gardiennat. À la fin, la Cause triomphera.

Aujourd’hui, avant ce triomphe, nous trouvons notre Foi déchirée et blessée par les attaques des violateurs. Pour l’instant notre attention doit se concentrer sur cette violation ennemie, qu’il faut exterminer afin que vive la Foi.

L’ultime message du Maître à l’Amérique fut un télégramme cablé à Washington pour Madame Parsons et pour moi-même, transmis via Roy Wilhelm à New York, dans lequel les croyants étaient avertis que « celui qui s’assied avec un lépreux, contracte la lèpre. »

Il est donc de la plus haute importance que le peuple de la Foi étudie les enseignements et les Tablettes du Maître concernant la violation, afin qu’ils puissent voir et comprendre comment cet esprit de violation domine actuellement les Mains de la Foi dans tous leurs actes, Les croyants devraient lire et étudier le Testament de `Abdu’l-Bahá et se convaincre de la manière dont le bien-aimé Gardien construisit l’administration de la Cause, la fondant sur le plan révélé par ce Testament. Je les conjure d’étudier ces saints enseignements, afin qu’ils puissent comprendre comment les Mains essaient de les égarer et de tuer la Foi avec la ferme intention de supprimer définitivement le gardiennat, cœur et centre de vie de la Cause.

Que puis-je, moi, le Gardien, leur dire de plus? Pourquoi cherchent-elles une direction contraire à celle que je leur donne en tant que Gardien de la Foi?

L’acceptation des principes de base de la Foi Bahá’íe et, en particulier, l’acceptation en ces jours, du Covenant tel qu’il fut enseigné par le Maître `Abdu’l-Bahá, l’acceptation de son Testament qui octroya l’administration de la Foi au monde Bahá’í, constituent le fondement de la croyance et le message que les Bahá’ís doivent, en ce jour, offrir au monde. Tel il fut donné aux jours du premier Gardien de la Foi; tel il est et demeurera sous le deuxième Gardien, en ce jour; et ce sera ainsi dans les jours à venir pour les Gardiens à venir.

Le message violateur, qui a substitué au message du Gardien bien-aimé, celui de la Foi « sans Gardien » est semblable à celui d’Ahmad Sohrab et de ses adeptes de la « Nouvelle Société Historique », qui prétendent être de véritables disciples de Bahá’u’lláh et de `Abdu’l-Bahá, mais ne reconnaissent pas le Gardien. Ainsi, les Mains actuelles, qui violent le gardiennat administratif de la Foi, se retrouvent dans une situation semblable.

Comment se peut-il, qu’aujourd’hui, ceci ne soit pas clair, pour l’esprit du nombre accablant de croyants qui suivent aveuglément ces Mains de la Foi? Pourquoi ne voient-elles pas clairement leur erreur? Je vais répondre à ce « pourquoi ». C’est en raison des forces destructrices de violation qui aveuglent les croyants et empoisonnent leur cœur.

Que tous les Bahá’ís se tournent vers les enseignements et les explications du Maître `Abdu’l-Bahá concernant la violation. Là, ils verront clairement expliqués, les dangers et les abîmes auxquels s’exposent les violateurs, qui cherchent à modifier les textes saints révélés, afin d’atteindre leur propre but.

Tel est le gouffre dans lequel ces Mains errantes plongent maintenant la Cause, d’un bout à l’autre du monde. Ce devrait être clair et évident pour toute personne qui lit le Testament de `Abdu’l-Bahá, sur lequel est fondé l’administration de la Foi.

Le premier acte de ceux qui sont fermes dans le maintien du gardiennat, support de l’administration de la Foi, devrait être de venir en aide à ceux qui sont perplexes et vacillants, troublés par les enseignements faux et pernicieux auxquels ont été soumis les croyants par les Mains de la Cause, depuis la mort du premier Gardien. À ces âmes perplexes nous devons nous adresser et raisonner avec elles, tout argument étant basé sur l’approfondissement et l’étude répétée du Testament du Maître `Abdu’l-Bahá, des écrits et enseignements de Shoghi Effendi.

La sécurité spirituelle des croyants qui ont accepté et acceptent encore le programme de violation perpétrée par les Mains, dépend de leur connaissance du Testament du Maître `Abdu’l-Bahá et des interprétations du Gardien infaillible de la Foi.

Dans la tempête actuelle, l’arche du Covenant de la Foi est en danger. De même que dans une tempête, le premier souci du commandant d’un vaisseau en détresse est de sauver la vie de ceux qui l’entourent, mon premier souci, maintenant, en tant que Gardien, est d’assurer la sécurité, la vie, la tranquillité et la bonne santé spirituelle des croyants en ce temps de péril pour la Foi.

Ceux dont la conviction est ferme dans le Covenant et dans l’administration de la Foi, iront maintenant, avec énergie et confirmation renouvelées, pour continuer l’enseignement de la croisade mondiale, instituée par notre regretté Gardien bien-aimé, Shoghi Effendi. Ils seront assurés du succès de cette croisade parce qu’ils travaillent sous le gardiennat de la Foi; leur Gardien étant le cœur de cette Foi, il les guidera à cette victoire qui sera suivie par d’autres encore.

Mais, aujourd’hui, les croyants se trouvent devant cette pernicieuse condition de la violation, qui a pris possession du corps des Mains de la Foi, pour en faire les ennemis en chef de la Cause Bahá’íe.

Les croyants accepteront-ils et suivront-ils ce plan étudié et résolu des Mains violatrices, qui voudrait détruire et écarter pour toujours de l’administration, le gardiennat de la Foi donné au monde par le Maître `Abdu’l-Bahá et fondé, sur ce Testament, par le premier Gardien bien-aimé de la Foi?

L’administration, attaquée par ces Mains violatrices, doit-elle être abandonnée maintenant? Les croyants vont-ils se joindre aux violateurs pour les plans de 1963, plans par lesquels, les Mains établissent, d’elles-mêmes, un nouvel ordre de procédure, différent du premier, qui, selon leur proclamation fallacieuse, serait infaillible?

Les Bahá´ís vont-ils accepter ce plan trompeur, rejeter l’administration fondée sur le Testament de `Abdu’l-Bahá et créée par notre Gardien bien-aimé Shoghi Effendi?

Si tel est le cas, il leur serait préférable de n’avoir jamais entendu parler de la Foi Bahá’íe, préférable aussi de déclarer nettement leur intention, car les croyants, demeurés fermes autour du Gardien, doivent savoir ce qu’ils sont, afin de les éviter et de ne pas leur permettre d’empoisonner d’autres âmes, avec ce virus spirituel de violation, mortel pour la Foi.

Tous les Bahá’ís doivent lire et étudier le Testament du Maître `Abdu’l-Bahá et les enseignements qu’Il a donnés sur le sujet de la violation, avec sa capacité ruineuse d’étendre la corruption et la destruction dans la Cause de Dieu. Car, s’ils ne lisent et n’étudient ces enseignements Bahá’ís et s’ils n’acquièrent une connaissance solide de ces réalités, ils seront impuissants à se protéger contre les forces qui, en cette période, attaquent la Foi jusqu’à menacer son existence même.

Le plus important est que, dans le bercail Bahá’í, il n’y ait que ceux qui comprennent la Foi, car la connaissance donne sécurité et force spirituelles. La connaissance des enseignements montre aux croyants comment ils doivent enseigner et répandre la Foi. Dépourvus de cette connaissance et de la sagesse qui l’accompagne, chacun est à la merci de n’importe quel violateur que le hasard peut lui faire rencontrer; il sera incapable de se protéger contre lui.

Les Mains de la Cause m’accusent de vouloir créer une division... comme si cela était mauvais pour la Foi Bahá’íe! En effet, je fais une division, car je sépare les parties malades des organes sains et vivants du corps des Bahá’ís. Ce fut la manière de procéder du Maître béni pour sauvegarder la Foi, à son époque, et du Gardien bien-aimé pour la sauvegarder, de son vivant.

Lorsqu’une excroissance cancéreuse se montre dans un corps humain, la seule manière de le sauver est l’ablation chirurgicale qui supprime les racines du mal. Cette façon de procéder nous est enseignée dans la Foi Bahá’íe, pour traiter la violation de notre enseignement: elle doit être coupée, retranchée absolument et entièrement, sinon, les membres, du corps tout entier de la Foi, seront détruits. Ceux qui sont la source de l’infection doivent être séparés des autres, afin d’éviter l’infection généralisée.

Par conséquent, en ce moment même, il est nécessaire que, Gardien de la Foi, je demande à tous les croyants, de rompre complètement avec la direction des Mains, de se séparer d’elles, de ne participer, en aucune manière, avec elles, pour leurs plans de 1963; car ces plans sont tous en violation de l’administration enseignée par `Abdu’l-Bahá et par le bien-aimé Gardien Shoghi Effendi.

J’exerce donc le droit du gardiennat, en séparant de la Foi Bahá’íe toutes les Mains qui ont signé le rapport de novembre 1959, envoyé de Terre sainte et diffusé dans le monde Bahá’í tout entier; message dans lequel elles déclarent leur intention et demandent de soutenir leur plan de 1963.

Ces Mains, je les expulse de la Foi et j’interdis aux croyants toute association avec elles et tout soutien de leur plan. Je les sépare, jusqu’à ce que chacune d’elles renonce à sa position de violation et m’indique, sans aucun doute possible, son intention de suivre et de soutenir le deuxième Gardien de la Foi.

Parmi ces vingt-deux Mains, il peut y en avoir qui aient signé cette déclaration en subissant une pression, croyant, à tort, que la minorité devait toujours suivre la majorité en matière administrative Bahá’íe. S’il en est ainsi, je donne à ces Mains, toute possibilité, d’être réintégrées dans la Foi, en tant que Mains de la Cause Bahá’íe. Quant à celles qui persistent à soutenir cette violation, elles devront demeurer hors de la Foi.

La règle de la majorité est applicable en toute matière administrative Bahá’íe, à l’exception de la violation des enseignements et des principes de la Foi. Lorsque les traces de violation deviennent apparentes, là où elles se montrent, il ne doit y avoir aucune union possible avec les violateurs.

Ceci est l’enseignement Bahá’í. S’il se trouve des croyants qui ne comprennent pas cela, qu’ils se tournent alors vers le Testament de `Abdu’l-Bahá et vers les autres enseignements du Maître; ils y trouveront ce principe de séparation et de rupture de toute association avec les violateurs, clairement enseigné et expliqué.

Par conséquent, afin de maintenir la pureté et le pouvoir spirituels de la Cause, moi, votre Gardien, j’insiste pour que les adeptes fidèles obéissent cet ordre, maintiennent la position la plus ferme contre toute violation de notre Foi, tranchent nettement tout lien avec elle et tout soutien des violateurs.

Vivre la Foi Bahá’íe est difficile; à tout moment, chacun doit être en éveil, redouter les périls, particulièrerment aux époques de crises, telles que celles que nous vivons maintenant, car, aujourd’hui, l’existence même de la Foi et son avenir sont en danger. Que le gardiennat fasse défaut, que la lignée soit rompue — (comme les violateurs s’efforcent d’y parvenir) — la continuité du gardiennat interrompue, l’infaillibilité perdue, tous les espoirs supprimés pour l’établissement, sur terre, du Royaume de Dieu.

Nous ne devons pas permettre pareille chose. Même n’étant qu’une petite poignée — un nombre très restreint de croyants fidèles au Covenant et à l’administration du gardiennat — ayant le monde entier contre nous, nous devons demeurer ensemble et soutenir le gardiennat.

Nous devons demeurer fermes en faveur du gardiennat, c’est à dire de l’administration. Non seulement, nous devons le faire pour notre propre bien et l’existence présente de notre Foi, mais pour les âges à venir. Si nous faiblissons maintenant, si nous permettons la suppression du gardiennat, l’extinction de la lignée d’héritage spirituel, les générations futures n’auront pas de Cause. Toute direction divine infaillible sera terminée.

Par conséquent, Amis de la Foi Bahá’íe, levez-vous et maintenez le centre de vie, le cœur et l’âme du Royaume d’Abhá sur terre, qui est le gardiennat. C’est seulement en agissant ainsi que la Cause d’El-Abhá sera sauvegardée pour ce monde.

Même si tout le reste de l’univers est contre nous, rien ne pourra détruire cette Cause, aussi longtemps qu’une petite poignée de croyants demeurera fidèle au Gardien et à l’intégrité de la Foi Bahá’íe.

 

Avec amour Bahá’í

Fidèlement en El-Abhá,

Mason Remey, Gardien de la Foi Bahá’íe