Ce corps règne de façon ignoble, sans gloire ni vergogne, sur ce que les anciennes Mains ont de façon scélérate ouvré en violant lordre administratif divinement conçu que nous a octroyé `Abdul-Bahá, en déclarant que cet ordre serait désormais défunt et le gardiennat de la Foi terminé pour léternité.
Le corps auquel nous nous référons est la Maison universelle de justice sans Gardien et, par conséquent, acéphale, illicitement formée et illégitime, qui a son siège à Haïfa, ayant été élue pour la première fois durant Ridván 1963.
Le sabotage de cet ordre administratif Baháí divinement conçu et lorganisation substitutive créée par lhomme sur laquelle cette soi-disant Maison universelle de justice préside maintenant est le tragique résultat des inexcusables multiples erreurs suivantes de la part des anciennes Mains de la Cause 1 suivant immédiatement le décès de Shoghi Effendi lors de leur premier conclave tenu à `Akká entre le 18 et 25 novembre 1957.
Échec, évidemment, de garder une foi inébranlable dans lindestructible et irrésistible Covenant de Baháulláh et dans les dispositions divinement conçue, sacrées et immuables du Testament de `Abdul-Bahá limmortel « Enfant » de ce Covenant comme lattestent indéniablement les décisions prématurées, irréfléchies et clairement erronées faites par les Mains durant ce conclave, dans lequel elles oublièrent honteusement ou même ignorèrent délibérément la décision « historique » et « faisant époque », de même que les actes et déclarations par Shoghi Effendi, particulièrement durant les sept dernières années de son ministère, quoique inconscientes que la réunion même de ce conclave, en lui-même, constituait une déviation, dès le début, des clauses du Testament de `Abdul-Bahá, comme aucun conclave nest ni convoqué ni requis selon les stipulations de ce document sacré et immuable.
Échec, évidemment, de se rappeler ou de reconnaître que Shoghi Effendi affirme dans ses écrits que le Testament de `Abdul-Bahá et le Livre le plus saint de Baháulláh le Kitáb-i-Aqdas doivent être considérés comme « les parties inséparables dun seul et même tout » et que, par conséquent, le Testament de `Abdul-Bahá nest rien de moins quune partie du texte saint explicite dont les lois et stipulations immuables et immortelles sont destinées à rester inchangées et inviolées pour une durée dau moins mille ans au complet.
Échec, évidemment, de réviser avec soin les stipulations du Testament de `Abdul-Bahá qui affirment clairement que le Gardien de la Foi doit désigner son successeur « de son vivant », un manquement rendu évident par le fait quelles se mirent à chercher un testament conventionnel prétendument laissé par Shoghi Effendi qui désignerait ainsi son successeur, et ne trouvant point un tel document et sans donner aucune considération pour la raison de cette absence, arrivèrent dès lors, incroyablement, à la conclusion quil naurait point nommé de successeur et que le gardiennat de la Cause de Dieu serait déjà arrivé à son terme.
Échec de se rappeler quil y a au moins trois autres clairs énoncés dans les écrits, en plus des dispositions du Testament de `Abdul-Bahá, qui promettent indiscutablement que les amis pourront toujours se tourner vers un Centre qui interprétera les écrits. Baháulláh révèle dans le Kitáb-i-Íqán (pages 181-182) ce qui suit: « Il faut savoir comprendre les paroles des soleils de réalité; sinon, il faut interroger ceux qui possèdent les trésors du savoir et qui sont chargés de résoudre les difficultés, et ne pas chercher à résoudre soi-même ce quon est incapable de saisir. Lorsque lexplication ne satisfait pas tes idées, il ne faut pas te mettre à renier et à contredire. » `Abdul-Bahá affirme: « Si des divergences dopinion sélèvent dans ces régions, vous devez rester entièrement détachés et démontrer amour et gentillesse envers tous, disant quil vaudrait mieux référer au Centre ordonné [de la Cause] toutes choses. Ce quil décidera sera acceptable et apprécié. » (Foi mondiale Baháíe, page 408) Et dans une Tablette adressée: « Aux croyants de Dieu et aux servantes du Miséricordieux des Assemblées Baháíes aux États-Unis et au Canada » (Foi mondiale Baháíe, page 423), Il affirme que « si deux âmes se querellent et discutent au sujet dune des questions divines » et « si le moindre soupçon de controverse doit se manifester, elles doivent demeurer silencieuses et ne pas poursuivre la discussion, mais sinformer de la réalité de la question auprès de lInterprète. Voilà le commandement irrécusable! »
Échec de comprendre la véritable signification et implications de la désignation par Shoghi Effendi des Mains de la Cause en tant que « les Serviteurs principaux de la fédération mondiale embryonnaire de Baháulláh » dans le tout dernier télégramme quil envoya au monde Baháí en octobre 1957, un mois précédant son trépas, un terme quelles sapproprièrent qui voudrait dire quelles auraient ainsi reçu lautorité de sautoproclamer « le corps suprême de la communauté mondiale Baháíe. » En semparant à tort de cette autorité, elles échouèrent de considérer le fait que Shoghi Effendi, dans sa référence à celles-ci en tant que « Serviteurs principaux », na nullement fait référence à de futurs Serviteurs principaux qui assumeraient cette appellation dans lavenir mais bien quelles étaient alors, à linstant même où il composa ce télégramme, les Serviteurs principaux servant sous sa direction comme le Gardien vivant de la Foi et naccomplissant, comme le prescrit le Testament de `Abdul-Bahá, uniquement que des fonctions spirituelles qui excluent complètement les fonctions exécutives. Par conséquent, elles auraient dû réaliser que, comme elles avaient été désignées Serviteurs principaux dans lactuelle fédération mondiale embryonnaire de Baháulláh, Shoghi Effendi entendait sans lombre même dun doute que les Mains de la Cause, en tant que les Serviteurs principaux de cette fédération, continueront à être Serviteurs principaux et continueront à remplir les fonctions que ce terme implique, sous la direction dun Gardien vivant de la Foi, durant le cours des siècles à venir au fur et à mesure que la fédération embryonnaire de Baháulláh se développera et atteindra ultimement sa maturité. Quoique les termes « steward » (serviteur) et « stewardship » (servitude) possèdent de nombreuses significations, si un quelconque doute devait planer quant à la signification de ce terme, comme lutilise Shoghi Effendi, elles navaient quà regarder pas plus loin que son utilisation du terme « stewardship » (servitude) dans le tout dernier paragraphe de son dernier télégramme doctobre 1957 au monde Baháí, lorsque, faisant référence aux participants de la première des cinq conférences intercontinentales à avoir lieu à travers le monde pour promouvoir la croisade mondiale de Dix Ans, il les identifie comme « Chief Stewards » (Serviteurs principaux) et invite non seulement « chacune des Mains de la Cause » mais aussi « le corps entier des croyants leurs représentants élus, les membres des différentes assemblées spirituelles régionales et nationales » à « démontrer par un brillant exemple les qualités qui doivent distinguer un digne service (stewardship) de la Foi de Baháulláh, le total et retentissant succès de ces conférences » (emphase ajoutée). Il apparaît clairement à partir de ces passages que Shoghi Effendi utilise ce terme définissant une condition de servitude envers la Foi, et, sous la lumière de cette signification et appliquée aux Mains, il dénote le profond et exemplaire degré de leur service à la Cause de Dieu, service reconnu par Shoghi Effendi et ceci est la raison pour laquelle elles furent élevées à leur station de Main de la Cause. Elles auraient dû toujours réaliser que, comme Mains de la Cause, elles durent et devront toujours, selon les stipulations du Testament de `Abdul-Bahá, « diffuser le parfum divin, dencourager létude, daméliorer le caractère des hommes et dêtre, en toutes circonstances, purifié et détaché des choses terrestres » « obligations » qui évidemment nenglobe nullememnt de quelconques fonctions exécutives. Et finalement, comme une confirmation supplémentaire de la signification de la servitude comme lemploie Shoghi Effendi, elles navaient quà noter sa référence à `Abdul-Bahá en son livre Dieu passe près de nous comme le « serviteur de sa gloire. »
Dailleurs et de manière très significative, irréfutable preuve que Shoghi Effendi nentendait nullement que linstitution des Mains de la Cause séteindrait tout bonnement avec le décès de la dernière Main quil aurait nommé, est le fait quil insère le mot « embryonnaire » dans sa référence à celles-ci comme les « Serviteurs principaux de la fédération mondiale embryonnaire de Baháulláh. » Car lorsque les explications de `Abdul-Bahá sur lembryon sont considérées où Il affirme que « lembryon possède dès le début toutes les perfections, comme lesprit, le mental en un mot tous les pouvoirs », il devient évident que Shoghi Effendi envisage que linstitution des Mains, qui nétait alors comme il laffirme quun organisme embryonnaire continuera à se développer dans les années à venir, en harmonie et ensemble avec toutes les autres institutions de lordre administratif Baháí actuellement embryonnaire, jusquà atteindre son entière maturité, les Mains, comme les Serviteurs principaux de la « fédération mondiale de Baháulláh » seront ainsi dans la capacité dexercer tous leurs pouvoirs. Les Mains auraient dû dès lors réaliser que pour que ce développement puisse finalement aboutir, il fallait indubitablement quun Gardien vivant soit présent continuant ainsi à exercer le rôle essentiel et irremplaçable que lui assigne le Testament de `Abdul-Bahá comme à la fois « le Centre de la Cause » et « le chef sacré, le membre éminent et inamovible » de la Maison universelle de justice.
Échec de découvrir la manière inattendue, indirecte, quoique claire, par laquelle Shoghi Effendi désigna fidèlement son successeur « de son vivant » comme le requiert formellement le Testament de `Abdul-Bahá. Elles auraient pu découvrir ce fait, si elles eussent pris le temps de réviser avec soin les actes, décisions et messages pertinents de Shoghi Effendi, particulièrement durant les sept dernières années de son ministère, et, ce faisant, elles ne seraient point laisser aveuglées par leur interprétation erronée des termes du Testament de `Abdul-Bahá qui résulta dans leur erronée prise de position que ces termes restreindraient le choix du Gardien dun successeur seulement aux parents mâles de la lignée de Baháulláh, laquelle elles définirent incorrectement comme les Aghsán, un terme que Shoghi Effendi affirme sappliquer uniquement aux « fils » de Baháulláh qui, en tant que contemporains de `Abdul-Bahá, étaient décédés bien avant le décès de Shoghi Effendi et ainsi nauraient jamais dû être pris en considération, surtout pas en nomination, comme son successeur.
Échec, évidemment, de se remémorer que Shoghi Effendi explique que le Testament de `Abdul-Bahá fut conçu dans une « relation mystique » entre les esprits de Baháulláh et `Abdul-Bahá et conséquemment doivent être vus comme un seul document dorigine divine et écrit en commun et rien de moins que « Leur Testament » et l« Enfant du Covenant. » Il semble quelles ne réalisèrent pas non plus quen venant à la conclusion que le gardiennat de la Cause de Dieu aurait pris fin, elles osaient déclarer, en effet, que les plus importantes stipulations de ce document sacré, bien que faisant partie du texte divin explicite, seraient tombées en décrépitude seulement dans les 36 années qui suivirent le commencement de lordre administratif, cest à dire avec lascension de `Abdul-Bahá en 1921.
Échec, inexplicablement, dapprécier à sa juste valeur la signification attachée à la seule et unique proclamation que Shoghi Effendi envoya durant tout son ministère le 9 janvier 1951 (ou même seulement de reconnaître le fait quil avait envoyé une proclamation, possiblement parce quelle fut expédiée sous forme télégraphique, même si ce fut le seul télégramme quil envoya qui débute avec le mot « Proclame ») dans lequel il proclame cette « décision faisant époque » de former le « premier Conseil international Baháí » et acclame « cette décision historique » comme « marquant un point significatif et sans pareil dans lévolution de lordre administratif de la Foi de Baháulláh durant les trente dernières années. » Ou de considérer le fait quil ait attendu trente années depuis le début de son ministère (cest à dire depuis lascension de `Abdul-Bahá) pour que sonne lheure pour proclamer « enfin » cette « décision faisant époque » et que cest une des plus importantes raisons pour laquelle il laccueille en des termes aussi superlatifs et « avec le cur reconnaissant et plein dallégresse, finalement, la constitution du Conseil international auquel lhistoire proclamera comme lévénement le plus grand, répandant léclat sur la deuxième époque de lâge formatif de la dispensation Baháíe, sans égal dans les entreprises conçues depuis la naissance de lordre administratif de la Foi au lendemain de lascension de `Abdul-Bahá »
Échec de réaliser que Shoghi Effendi avait réellement amené la Maison universelle de justice à lexistence, quoique dans sa forme embryonnaire, dans sa proclamation ou de considérer quil arriva à cette « décision faisant époque » à la lumière de certains récents développements dimportance 2 quil énuméra, parmi lesquels se trouvait « lactuelle maturité vigoureuse des neuf institutions nationales administratives fonctionnant à travers le monde Baháí » institutions qui, en tant que corps nationaux subordonnés au Conseil international Baháí, devaient nécessairement venir sous sa direction, une fois que le Conseil devient un corps fonctionnant activement, comme le projeta le message de Shoghi Effendi le 23 novembre 1951, que nous discuterons plus bas.
Échec de percevoir limportance incroyablement significative de la désignation par Shoghi Effendi du président du Conseil international Baháí et les implications lourdes de conséquences entourant sa soigneuse conservation du Conseil en un état non-fonctionnel durant les ultimes années de son ministère, en nassignant des tâches quà des membres individuels du Conseil et, pour bien sassurer que le Conseil demeure inactif et ne soit point vu sous sa direction, il désigna même une « liaison choisie » entre lui-même et le Conseil, comme lannonce son message du 8 mars 1952.
Échec, inévitablement, comme résultat de leur manque incroyable et inexcusable de tout ré-examen des actions ou écrits de Shoghi Effendi pour noter un message quil avait bien envoyé dimportance suprême et sans précédent pour elles et pour tous les croyants qui, comme elles, navaient point perçu sa pleine signification que ce soit au temps de sa publication ou bien durant les dernières années de son ministère. Ce message hautement prophétique daté du 23 novembre 1951 annonce, quoique indirectement, et dune telle façon quil lavait obscurci des croyants, limpensable possibilité que son propre trépas aurait lieu avant lexpiration de la croisade mondiale de Dix Ans en 1963. Shoghi Effendi accomplit cela en affirmant que le Conseil international Baháí auquel il réfère pour la première fois comme « le Corps central » qui « dirigera » les « opérations » des assemblées spirituelles nationales à travers le globe dans la réussite des buts de la croisade mondiale de Dix Ans. Pour que le Conseil international Baháí puisse assumer la responsabilité de diriger ces corps administratifs nationaux subordonnés, il est absolument nécessaire quil émerge de son stade inactif dans lequel il fut jusqualors soigneusement conservé (comme souligné précédemment) et pleinement assumer, pour la première fois, un rôle fonctionnel actif avec son président désigné, Mason Remey, à sa tête. Comme Shoghi Effendi le fait remarquer dans ce message, comme ce corps auparavant inactif la Maison universelle de justice embryonnaire allait maintenant venir en ce monde en tant quinstitution pleinement fonctionnelle exerçant sa juridiction sur les assemblées spirituelles nationales à travers la planète alors que les croyants accomplissaient les buts de la croisade mondiale de Dix Ans, il prédit ainsi indirectement son propre trépas, celui-ci ayant lieu bien avant la fin de cette croisade, (en fait, au beau milieu en novembre 1957), le Gardien étant le seul habilité à présider constamment sur la Maison universelle de justice. Un examen attentif de ce message majeur révélera ce que les Mains auraient dû percevoir comme une indéniable preuve de la continuation du gardiennat:
« Car à la différence des premier et deuxième Plans de Sept Ans, [le deuxième commençant en 1946 et finissant en 1953] inaugurés par la communauté Baháí américaine, la portée du troisième Plan de Sept Ans [plus tard remplacé par la croisade mondiale de Dix Ans, 1953-1963], dont la conclusion marquera lachèvement de la première Époque dans lévolution du Plan Maître conçu par `Abdul-Bahá, embrassera tous les continents de la terre et élèvera le Corps central dirigeant ces opérations largement ramifiées en contact direct avec toutes les assemblées nationales du monde Baháí qui, à divers degrés, devront contribuer leur part à létablissement mondial de la Cause de Baháulláh, comme prophétisé par `Abdul-Bahá et prédit par Daniel, consommation qui, sil plaît à Dieu, sera décemment célébrée à loccasion du plus grand Jubilé [à Ridván 1963] commémorant le centième anniversaire de la déclaration formelle par Baháulláh de Son office prophétique. » (Emphase ajoutée.)
Échec de percevoir que la Cour internationale Baháíe cette « institution naissante » bien que nommée par Shoghi Effendi en tant que corps embryonnaire, est un corps complet dès ses tout débuts car, comme mentionné précédemment, `Abdul-Bahá affirme que « lembryon possède dès le début toutes les perfections tous les pouvoirs » et, en tant que tel, ce Conseil embryonnaire possède une tête le président désigné par Shoghi Effendi qui ainsi demeurera sa tête irremplaçable aussi longtemps que ce corps se développera (comme tous les organismes embryonnaires) à travers ses stades actifs restants à venir, pendant que les huit autres membres du Conseil seront, lors de larrivée du troisième stade de son développement comme « corps élu », membres élus par les assemblés spirituelles nationales du monde. Au début pourvus des fonctions limitées que le Gardien lui prescrivit, le Conseil, suite à son émergence à partir du stade inactif dans lequel Shoghi Effendi le retint avec soin, atteindra ainsi son second stade de développement comme « Cour [internationale] Baháíe », exerçant sa juridiction sur six cours nationales Baháíes à être établies « dans les capitales de lest musulman » létablissement de cette Cour internationale en Terre sainte étant, comme laffirme Shoghi Effendi, le « prélude essentiel » vers sa finale « efflorescence en la Maison universelle de justice. » Alors seulement cette institution pourra finalement exercer lentière plénitude de ses pouvoirs, coïncidant avec le développement parallèle qui auront lieu dans les autres institutions de lordre administratif qui verra nécessairement létablissement des Maisons locales de justice.
Échec de percevoir que Shoghi Effendi employa la formation du Conseil international Baháí comme instrument pour la désignation de son successeur « de son vivant », quoique en tant que « tête sacrée » de cette institution, tête nommée par Shoghi Effendi, lui-même étant tête de la Foi, il nétait encore que le Gardien en devenir aussi longtemps que le Conseil devait demeurer un corps fonctionnant de façon inactive. Cela ne savèrera pas être le cas, lors de son activation, comme la tête de cette institution deviendra en ce moment précis automatiquement le second Gardien de la Foi gardiennat et présidence de la Maison universelle de justice étant termes synonymes raison pour laquelle Shoghi Effendi na jamais demandé à son président, Charles Mason Remey, de réunir le Conseil comme corps fonctionnel durant les ultimes années de son ministère.
Échec de noter aussi que Shoghi Effendi, dans son télégramme du 30 juin 1952 a, de plus, confirmé et mis lemphase sur le fait que le Conseil international Baháí est, en réalité, la Maison universelle de justice en sa forme embryonnaire et non un quelconque corps temporaire ou provisionnel (sil devait subsister même lombre dun doute à ce propos) où il affirme: « Au Centre mondial de la Foi, où, enfin, le mécanisme de ses institutions les plus importantes a été établi, et autour des Tombeaux les plus sacrés, les organes suprêmes de son ordre en éclosion se déploient dans leur forme embryonnaire. » (Emphase ajoutée.) Les « institutions les plus importantes » et les « organes suprêmes » de lordre administratif Baháí auxquels Shoghi Effendi fait référence ci-haut ne peuvent quêtre rien dautres que la Maison universelle de justice et linstitution des Mains de la Cause.
Échec de se rendre compte que laccomplissement du stade final dans le développement du Conseil international Baháí en tant que Maison universelle de justice ne pouvait se réaliser que dans un lointain futur (et certainement point en 1963 comme elles le planifièrent) 3 lorsque les assemblées spirituelles nationales subordonnées auront de même atteint, dans leur propre développement parallèle, le statut de Maisons nationales de justice, période à laquelle toutes les institutions divinement nommées dépeintes dans le Testament de `Abdul-Bahá pourront ainsi fonctionner parfaitement dans lentière plénitude de leurs pouvoirs respectifs.
Échec de considérer les implications dans son télégramme du 8 mars 1952 dans lequel il annonça encore une fois que Mason Remey est le président et Amelia Collins, vice-présidente, respectivement du Conseil international Baháí qui avaient été auparavant identifiés en tant que tels dans son télégramme du 2 mars 1951 et qui, depuis lors, furent élevés au rang de Mains de la Cause dans son télégramme du 24 décembre 1951. Son télégramme désignait la Main de la Cause Leroy Ioas en tant que secrétaire général du Conseil et le dotait de deux secrétaires auxiliaires, à savoir: Ethel Revell, en tant que secrétaire pour louest et Lotfullah Hakim en tant que secrétaire pour lest et identifiait Jessie Revell en tant que trésorier. Certainement, il aurait dû être évident pour les Mains que la désignation de ces officiers confirmait indubitablement que les futures fonctions et responsabilités du Conseil international, en tant que corps fonctionnant dune façon active, seront bien plus étendues que celles, fort limitées, que Shoghi Effendi leur avait assigné originalement dans sa proclamation du 9 janvier 1951 4 et il aurait dû être très clair que ces fonctions accrues aient exigé les services de ces officiers dans les futures relations du Conseil avec ses institutions administratives subordonnées à travers le monde Baháí. Apparemment, nayant point réussi à percevoir ces implications ou les ayant carrément ignorés, comme le prouve le fait quelles naient point permis au Conseil dassumer ces fonctions plus étendues, elles désignèrent un corps illégitime, étranger aux stipulations du Testament de `Abdul-Bahá, qui usurperait complètement ces dites fonctions et ne permettrait jamais au Conseil dassumer le rôle prévu par Shoghi Effendi, comme le souligne absolument son message du 23 novembre 1951. En fait, les deux secrétaires auxiliaires du Conseil nenvoyèrent jamais de lettre à un quelconque corps hors dIsraël ou bien encore le trésorier ne reçut jamais de contribution à ma connaissance.
Échec de réaliser que les Mains ne possédant aucune autorité dassumer la direction de la Foi, lors du trépas de Shoghi Effendi, en croyant même que le gardiennat serait abrogé, elles firent alors bien pire: subordonner linstitution du Conseil international Baháí sous leur propre institution. Comme si cela ne suffisait point, elles le subordonnèrent à un corps illégitime quelles fabriquèrent à partir de leur propre groupe, dont les détails seront scrutés plus à fond plus loin, alors quil aurait dû être évident que seul le Conseil international Baháí, réuni par son président en tant que corps fonctionnant de façon active, devait maintenant détenir lunique autorité dexercer la juridiction administrative sur les assemblées spirituelles nationales et diriger leurs activités comme lenvisage clairement Shoghi Effendi dans son message du 23 novembre 1951, comme souligné plus haut.
Échec de réaliser, vu ce qui précède, quil ny a aucune justification possible pour elles dignorer le rôle et les fonctions qui devaient de plein droit revenir au Conseil international Baháí, et que nommer un corps complètement superflu de neuf Mains, purement étranger aux dispositions du Testament de `Abdul-Bahá, usurperait non seulement lautorité et les fonctions qui appartenaient entièrement au Conseil international Baháí, mais revenait incroyablement à exercer le rôle et les fonctions du Gardien de la Foi lui-même. Dans leur aveugle et flagrante usurpation dautorité, elles désignèrent (et non « élurent » comme elles laffirmèrent erronément dans leur proclamation) un corps clairement illégitime quelles affublèrent du titre: « Régisseurs de la Foi mondiale Baháíe » lesquels comme elles laffirmèrent dans leur proclamation du 25 novembre 1951 envoyée à la fin de leur premier conclave « exerceraient sujet aux directions et décisions qui pourront être données de temps en temps par nous en tant que Serviteurs principaux de la Foi mondiale Baháíe: toutes les fonctions, droits et pouvoirs en succession du gardiennat de la Foi Baháíe. »
Échec de réaliser que les futurs érudits de la Foi seront consternés en découvrant que lordre administratif divinement conçu élaboré par la « main de maître de son architecte accompli » fut corrompu de manière si flagrante par les Mains dans leur désignation de trois « corps suprême » de la Foi; le premier étant leur propre institution des Mains, comme mentionné plus tôt, les membres desquels furent nommés par Shoghi Effendi, durant les années finales de son ministère; le second étant le corps illégitime des neuf Régisseurs de la Foi nommés (et non élus) par les Mains de leur propre nombre, complètement étranger aux dispositions du Testament de `Abdul-Bahá le troisième, rien de plus quun corps acéphale leur soi-disant Maison universelle de justice quelles prétendirent néanmoins être le corps infaillible décrit dans le Testament de `Abdul-Bahá sur lequel le Gardien préside en tant que « tête sacrée. » Lillégitimité de ces trois soi-disant « corps suprême », desquels deux existeraient simultanément, sera exposée dans le résumé suivant:
Le corps entier des Mains sarrogea vergogneusement lappellation de « corps suprême de la communauté mondiale Baháíe, » une appellation à laquelle elles navaient point le droit de saccaparer selon les termes du Testament de `Abdul-Bahá, comme discuté plus haut, et une institution qui devrait donc, en labsence dun Gardien vivant pour désigner de futures Mains de la Cause, graduellement et inévitablement disparaître et perdue à tout jamais.
Les Mains désignèrent un corps illégitime de neuf Mains de leur propre nombre (totalisant alors 27) comme « Régisseurs de la Foi mondiale Baháíe. » Ce corps, dans une lettre datée du deux décembre 1957, requit de toutes les assemblées spirituelles nationale de soumettre une lettre les reconnaissant comme « le corps suprême dans la Cause » ce qui, en effet, déposerait temporairement les Mains restantes de cette position et, en réponse, reçut de chaque assemblée nationale la reconnaissance requise, un exceptionnel exemple étant celui de lAssemblée spirituelle nationale des Baháís de `Iráq, qui fit référence à ces soi-disant Régisseurs comme « le corps le plus élevé dans la Foi mondiale Baháíe, » cette Assemblée, tout comme les autres, semblait oublieuse du fait que ce corps suprême illicitement désigné ne règnerait, selon les plans des Mains elles-mêmes, quune courte période de temps en cette capacité, quelque cinq années, avant sa destitution et son remplacement par, également illégitime, la Maison universelle de justice dont les Mains programmèrent lélection à Ridván 1963.
La sans Gardien, donc acéphale et illégitime Maison universelle de justice à être élue en 1963 fut référée par les Mains dans leur seconde proclamation envoyée lors de la fin de leur premier conclave à `Akká comme « ce corps suprême » créant ainsi la situation où deux corps continueraient à être désigné simultanément comme corps suprêmes, même après la déposition des Mains Régisseurs en 1963 et jusquà ce que la dernière Main de la Cause meure.
Échec, finalement et abjectement, de reconnaître et accepter Mason Remey en tant que le second Gardien de la Foi lors de la réception de sa proclamation à Ridván 1960 dans laquelle il présente une explication claire, parfaitement logique et irréfutable de la manière par laquelle il hérita de plein droit le gardiennat sur la base de la nomination de Shoghi Effendi « de son vivant » de son propre successeur, une désignation, quoique faite dune façon indirecte et voilée pour obscurcir des croyants la connaissance que son trépas était imminent, restait néanmoins conforme aux termes du Testament de `Abdul-Bahá.
Résumé ci-haut est le triste, tragique et quasi incroyable compte rendu des multiples inexcusables erreurs des autrefois Mains de la Cause (avec une seule exception) qui ne furent élevée que récemment par Shoghi Effendi à leur rang dans la Foi, et étant sévèrement éprouvée lors de son trépas, manquèrent de réussir lexamen et se montrèrent infidèles au Covenant de Baháulláh et à lEnfant sacré et immortel de ce Covenant le Testament de `Abdul-Bahá, comme le démontre clairement les lignes précédentes. Ayant ignoré, oublié ou manqué de percevoir les implications de la plupart, sinon de tous, les messages significatifs de Shoghi Effendi aux monde Baháí, comme soulignés plus haut, il est bastantement évident que ces Mains seront toujours trouvées coupables, aussi incompréhensible que cela puisse paraître, de flagrante infidélité à son gardiennat et de trahison honteuse et répréhensible de Shoghi Effendi. Car elles ont aveuglément rejeté son successeur choisi et ont détruit les institutions internationales de la Foi, lérection finale dequelles représenta le couronnement victorieux de ses travaux infatigables durant son ministère de 36 ans où il accomplit les mandats sacrés que lui octroyèrent les fondateurs de la Foi. Ces Mains déchues, tout comme les membres de leur sans Gardien et donc acéphale Maison universelle de justice qui les suivirent dans leur abandon du gardiennat et la perpétration de cette manifeste violation du Covenant de Baháulláh, seront toujours condamnés pour leur perfidie et leur manque de foi dans le caractère indestructible du Covenant Ces anciennes Mains, tout comme les membres de lorganisation sans Gardien quelles inventèrent de toutes pièces et qui maintenant les joignent dans leur corruption méprisable de lordre administratif divinement conçu ont certainement manqué de se rappeler que Baháulláh, dans la Tablette du saint nautonier, prophétise clairement leur perfidie, leur infidélité et leur usurpation illicite et honteuse de lautorité et des fonctions qui ne pouvaient point être la leur, selon les termes du Testament de `Abdul-Bahá. Cette Tablette hautement prophétique est précédée par la préface significative suivante écrite de la plume de `Abdul-Bahá, à laquelle elles, ainsi que tous les croyants qui furent égarés par celles-ci, feraient bien de prendre note.
« Approfondissez-vous dans la Tablette du saint nautonier afin que vous puissiez connaître la vérité, et considérez que la Beauté bénie a tout révélé des événements futurs. Que ceux qui comprennent, prennent garde. »
Ceux qui examineront cette prophétique Tablette noteront que les événements à venir prédits par Baháulláh devaient bien avoir lieu dans « le pays de lexil » et quil appartient à ceux qui « désirent sélever jusquà cet état que le Seigneur a ordonné être au-dessus de leurs stations que le météore brûlant les jette hors de ce havre dans le Royaume de Sa Présence. » Ensuite, ce qui est encore plus significatif, Baháulláh enjoint aux futurs « anges gardiens » de « les retourner de leur place vers le monde den bas. » Ainsi, il est clair que leur sort en est jeté et ce qui se trame est bel et bien confirmé.
Notes:
Ma référence aux multiples erreurs des Mains de la Cause exclut bien sûr Mason Remey, comme il na réellement jamais agréé avec ses Mains consurs que le gardiennat de la Foi se serait à jamais terminé. Daucuns nont quà lire son journal personnel Observations quotidiennes écrit durant la période pendant quil servait en tant que lun des Régisseurs à Haïfa, pour noter que les arguments enregistrés quil présenta et les vibrants plaidoyersindiscutable quil livra à ses Mains consurs soi-disant Régisseurs, presque sur une base quotidienne, de ne pas laisser vilement tomber le gardiennat, furent en vain déployés. Finalement, frustré par la futilité de ces efforts, il décida de quitter Haïfa de manière permanente et de revenir aux États-Unis. De là, il leur lança trois appels à toutes ses Mains consurs établissant des arguments valides et irréfutables en soutien au Covenant et les raisons pour lesquelles elles ne devaient point abandonner le gardiennat, toutes ces sollicitations ont été aussi vaines. Ce ne fut alors quil perçut pour la première fois le lien entre sa présidence du Conseil international Baháí et le gardiennat après quoi il envoya sa proclamation à Ridván 1960. Il faut noter aussi que la Main de la Cause Hermann Grossmann navait pas non plus agréé avec ses autres Mains consurs que le gardiennat aurait cessé. Ceci est un fait indiscutable, comme le soussigné ayant été nommé par les Mains en Europe comme un des neuf membres du Corps auxiliaire pour la propagation de la Foi et en cette capacité avait été spécifiquement instruit par cette Main de rassurer les croyants en France avec lesquels je viendrai en contact quils ne doivent nullement considérer le gardiennat de la Foi sans suite mais, bien au contraire, ont la responsabilité sacrée de continuer à porter la foi constamment que le gardiennat sera certainement restauré. Ce ne fut que suite à la conférence intercontinentale tenue à Frankfurt que les Mains firent fortement pression sur lui de cesser de propager ce point de vue. Pour sassurer que cette Main ne puisse exercer aucune autre possible influence sur les croyants en Europe concernant la continuation du gardiennat, les Mains décidèrent en effet de le bannir en Amérique du Sud. Il est donc surprenant que celui-ci nait jamais accepté le gardiennat de Mason Remey.
Les raisons citées par Shoghi Effendi dans sa proclamation du 9 janvier 1951 qui le conduirent à faire sa « décision historique » et « faisant époque » pour former le Conseil international Baháí sont les suivantes:
« Accomplissement des prophéties annoncées par le fondateur de la Foi et le Centre de Son Covenant culminant dans létablissement de lÉtat juif, signalant la naissance après lattente de deux mille ans dune nation indépendante en Terre sainte. »
« Le développement accéléré des entreprises historiques associées avec la construction de la superstructure du sépulcre du Báb sur le mont Carmel. »
« Lactuelle maturité adéquate des neuf institutions nationales administratives fonctionnant de façon vigoureuse à travers le monde Baháí. »
Sans tenir compte du fait que les Mains réclamèrent lélection dune sans Gardien et, par conséquent, acéphale Maison universelle de justice pour Ridván 1963, laquelle elles prétendirent néanmoins quelle serait linstitution dépeinte dans le Testament de `Abdul-Bahá, elles ignorèrent la proclamation de Shoghi Effendi du 9 janvier 1951 qui souligna spécifiquement les stades évolutifs dune Cour internationale (que lui-même indiqua être un « prélude essentiel » et un « corps dûment élu »), à travers lesquels le Conseil se développera avant datteindre son « efflorescence en la Maison universelle de justice et son actualisation finale à travers lérection de moult institutions auxiliaires constituant le Centre mondial administratif » Il est clairement évident que la formation de cette Maison de justice fut prématurée. Ce fait est de plus confirmé dans les écrits de `Abdul-Bahá où Il affirme: « il est absolument impossible détablir la Maison de justice qui est mentionnée dans le livre de lAqdas, il en est hors de question ou même dy penser un instant, car ce ne sera que lorsque la Cause sera proclamée et les commandements [de lAqdas] auront pris effet. Donc maintenant nest point le temps pour la Maison de justice, qui devra être établie par des élections générales. Sa mention nest point permise et sa réalisation impossible. » (p. 411, Foi mondiale Baháíe. Quoique, bien évidemment, les progrès de la Foi aient rendu possible de mentionner la Maison universelle de justice, comme Shoghi Effendi le proclame dailleurs dans ses télégrammes majeurs cités plus haut, son établissement, comme institution capable dappliquer les lois de lAqdas, ne peut certes être accomplie que dans le lointain futur.
Les « trois fonctions » dont Shoghi Effendi avait alors investi cette « institution naissante » du Conseil international Baháí dans sa proclamation du 9 janvier 1951 sont: « dabord, de forger des liens avec les autorités de lÉtat nouvellement formé; en second lieu, maider à accomplir des responsabilités quimplique lérection de la puissante superstructure du mausolée du Báb; troisièmement, conduire des négociations concernant le statut personnel avec les autorités civiles. »